Depuis plus de deux ans l’ADEME a mené plusieurs études pour mesurer la performance des pompes à chaleur en conditions d’usage réel sur une saison de chauffe.

  • Les performances sont très bonnes si les PAC sont bien mises en oeuvre et réglées correctement. Le COP moyen mesuré se situe à environ 2.9.

  • Les principaux problèmes concerne le réglage de la loi d’eau (c’est à dire la température de l’eau circulant dans le radiateurs en fonction de la température extérieure) et le bon dimensionnement des radiateurs (plus ils sont grands, meilleur est le COP).

  • Les installations sur plancher chauffant bénéficient d’une performance en moyenne 30 % supérieure à celles sur radiateurs.

  • L’isolation de l’enveloppe est une plue value qui permet d’améliorer la performance de la PAC. Ainsi, avec une puissance plus faible de l’équipement, la consommation énergétique est fortement réduite (division par 2 environ), l’investissement est aussi moins onéreux.

  • En zone froide, les PAC perdent 30 % de leur efficacité par rapport à des climats plus cléments.

  • Concernant l’eau chaude sanitaire les résultats sont plus mitigés, avec un COP saisonnier moyen de production de 2,0 pour les PAC air/eau et de 2,3 pour les eau/eau.

La campagne de mesures montre que les performances réelles des PAC sont très variables d’un site à l’autre de l’échantillon. Le COP peut varier de 1,8 à 4,5.

  • La température moyenne de l’eau produite pour le chauffage qui dépend du niveau d’isolation, la taille des radiateurs… On gagne 1 point de COP tous les 10 degrés.

  • Dans une moindre mesure le climat, les caractéristiques de la PAC et la qualité de l’installation.

En effet, en diminuant le besoin de chauffage d’un bâtiment avec un projet de rénovation énergétique :

  • on réduit la puissance nécessaire à l’installation et donc l’encombrement de la PAC, son impact visuel et son coût, ce qui permet de l’installer dans un nombre plus important de configuration.
  • on réduit sa durée de fonctionnement annuelle ce qui limite les nuisances sonores et augmente la durée de vie.
  • on augmente également sa performance.
  • on diminue son impact sur le réseau électrique.

En complément,

  • le confort des occupants est amélioré (en hiver comme en été).
  • le ménage est moins vulnérable face aux variations du coût de l’énergie.

Pour aller plus loin :

Consulter l’étude de l’ADEME : performance pompes à chaleur : rélisation d’une campagne de mesure sur des pompes à chaleur en résidentiel individuel – septembre 2025.

Consulter les avis de l’ADEME : les performances des pompes à chaleur – octobre 2025.

N’hésitez pas à nous contacter sur notre ligne réservée aux professionnels :